Le sommeil chez le jeune enfant

Le sommeil

Les difficultés et l'angoisse sont liées à la séparation avec ses parents  se manifestent aussi quand il s'endort.
C'est l'occasion  de pleurs, votre bébé refuse d'accepter la solitude de la nuit et de trouver le sommeil. Les réveils nocturnes deviennent plus fréquents. Il a besoin d'être rassuré. Accompagnez-le vers le sommeil avec affection et fermeté et apprenez-lui à son bébé à se rendormir seul...
Avant le coucher, préservez un moment calme et soyez disponible pour lui. Donnez-lui un jouet familier, rassurant et apaisant : nounours, peluche morceau de tissus et sa tétine s'il en a une.
 

Méthode du 5 - 10 - 15
Quand votre bébé pleure, attendrez 5 min avant d'aller le voir. Le calmer, si possible sans le sortir de son lit, et repartir. En général, il repleure, attendez 10 min avant d'y retourner... la fois suivant 15 min, puis 20 ... jusqu’à ce que votre petit ange s'endorme, seul et dans son lit... Je sais cela va être dur, voir très dur, mais après 2 ou 3 nuits difficiles, les choses devraient se régler. Votre Tiloulou devrait s'endormir au bout des 10 ou 15 min, puis de plus en plus vite et en quelques jours...

Erreur confondre cauchemars et terreurs nocturnes

La première des choses lors d'un cauchemar votre enfant est réveillé ce qui n'est pas le cas lors d'une terreur nocturne. Les terreurs nocturnes ont tendance à survenir dans la première partie de la nuit. Lorsque votre enfant dort depuis 2 ou 3 heures. Elles apparaissent chez certains enfants vers 9 mois et touchent entre 5 et 15 % des enfants entre 4 et 6 ans...

Mais c'est quoi les terreurs nocturnes ?  Elles sont aussi appelées éveils confusionnels et sont dû à un éveil partiel qui survient en dehors des phases de sommeil paradoxal. Un tout-petit victime de terreurs nocturnes peut crier, sangloter, s’agiter et se débattre...

Quelle est la différence entre une terreur nocturne et un cauchemar ?
Les cauchemars surviennent durant la phase de sommeil paradoxal. Un enfant qui fait un cauchemar peut se souvenir de ce qui l’a effrayé, même si, avant l’âge de 2 ans, il ne sera pas capable d’exprimer sa peur. Il aura peut-être aussi peur de se rendormir et le lendemain matin, il se rappellera probablement qu’il a fait un mauvais rêve. Après une terreur nocturne, l’enfant ne se souvient pas avoir eu une nuit perturbée.

Une terreur nocturne dure entre 2 à 3 minutes et une demi-heure. On ne peut pas calmer un tout-petit qui a une terreur nocturne. Cela peut être très angoissant à vivre pour étant que parents car vos différentes tentatives d’apaisement n’auront aucun effet sur votre enfant et vous ne saurez plus comment réagir ? Bien sûr, vous allez vouloir réconforter votre bébé et vous avez raison, mais cela ne suffira pas. Votre bébé est entre deux phases de sommeil. Vous pouvez donc soit lui donner un biberon pour qu’il plonge dans une phase de sommeil plus profond, soit l’emmener dans une autre pièce ce qui risque de le réveiller. Si ni l’une ni l’autre de ces méthodes ne fonctionnent, rappelez-vous que votre enfant n’est pas vraiment réveillé. Et même s’il est difficile de voir son enfant ainsi bouleversé, vous aurez beau essayer de le réconforter, rien n’y fera. En effet, très souvent, votre enfant ne remarquera même pas votre présence. Le mieux à faire est de vous asseoir près de votre petit et d’attendre que la terreur passe car il devrait retrouver son calme, se blottir dans son lit et se rendormir au bout de 15 à 20 minutes. Le lendemain, il aura tout oublié...

Comment éviter les terreurs nocturnes ?
Les enfants agités ou très fatigués sont davantage susceptibles d’être victimes de troubles du sommeil. Les bébés de moins d’1 an ont besoin en moyenne de dormir entre 13 et 14 heures par jour, avec deux siestes pendant la journée. Les plus âgés peuvent dormir 9 ou 10 heures par nuit avec une sieste d’une heure. Pour vous assurer que votre enfant dort suffisamment, laissez-le faire des siestes plus longues et réveillez-le un peu plus tard le matin ou mettez-le au lit plus tôt le soir. Réservez également un temps calme pour votre rituel du coucher, avec un bain, des chansons, des histoires et des câlins.

 

Les troubles du sommeil

Ils se répartissent en 2 catégories à savoir :

Les Parasomnies : troubles comportementaux survenant pendant le sommeil.

Terreurs nocturnes  et Cauchemars Voir ci-dessus
Somnambulisme L'enfant marche et se déplace durant le sommeil
Somniloquie L'enfant parle durant son sommeil
Bruxisme L'enfant sert les mâchoires – grince des dents.
Rythmies L'enfance se balance + ou – fort d'avant en arrière ou de gauche à droite
Enurésie A partir de 5 à 6 ans, deux stades existent :
  • Primaire quand l'enfant n'a jamais été propre
  • Secondaire quand l'enfant propre qui refait pipi au lit, dû à un problème physique lié aux sphincters ou psychologique. Il est préférable de consulter votre médecin.


Les dysosmies : altérations de la quantité, de la fréquence ou de la durée du sommeil.

L'insomnie

Elle est souvent ponctuelle. L'enfant a du mal à s'endormir ou se réveille et a du mal à se rendormir. Elle a deux origines :

  • Organique : douleur dentaire, changement d'alimentation, reflux, coliques...
  • Psychologique : déménagement, décès, arrivée d'un petit...
Apnée du sommeil

Arrêt de la respiration durant le sommeil et provoque des micros éveil
Symptômes : l'enfant a du mal à se réveiller, il ronfle, transpire beaucoup durant son sommeil, a des problèmes de croissance.

Troubles du rythme circadien Décalage du rythme du sommeil Nuit/jour
Hypersomnie Le temps de sommeil est très long
Source Assistante Maternelle Magazine septembre 2016

Source Assistante Maternelle Magazine octobre 2016